
Monter en haut des marches, trop vite peut être. Le coeur bat très vite et très fort, une douleur, qui s'en va. Le coeur lui, ne ralentit pas. Après quelques péripéties, ambulance, c'est quand même bien plus rapide que le trio/bus/métro pied, 20 minutes contre 1 heure et demie.
1er diagnostic: mon potassium est "low, low, low" (je suis à l'American Medical Center, merci à l'assurance pour le réglement). Perfusion, et en plus ils ont du mal avec mes petites veines... Aïe. Puis électrocardiogramme. Le lendemain, éco du coeur (voir dessin), le cardiologue me dit que j'ai un petit problème avec une des valves (un truc genre souffle au coeur je crois). Je reste encore une nuit avec un moniteur à mon bras.
C'est le matin. Je veux me laver, mais ne peux pas, à cause du moniteur qui mesure ma tension toute les demies heures. Inutile de dire que j'ai fort bien dormi, entre la bandoulière pour tenir le boîtier, que je ne savais pas, lui non plus, où caser, le câble, et la manchette qui enserre le bras, le confort ultime.
Et donc, toutes les demies heures, bruit de vibreur de portable, faux espoir à chaque fois, sensation d'opression et relâchement "plus chiant, tu meurs" par petits accoups accompagnés de courts claquements sonores. Enfin, j'ai le droit de l'enlever, l'odeur de mon bras est immonde, ça empeste le pied pourri, mais ça n'a rien à voir si je peux maintenant dire que je me sens bien.
Et dire que tout ça à commencé en montant à 80 mètres au dessus du sol, en haut de la cathédrale Smolny, fort jolie par ailleurs.
Ce bâtiment est bordé par l'institut Smolny dans lequel Catherine II faisait élever de braves jeunes filles pour qu'elles deviennent de parfaites bonnes à tous faire... Oups, pardon, femmes du monde, épouses et mères.
Petit déjeuner... Encore de la kacha, pas trop mauvaise quand même. Aaah... Je pue.
Bonne journée à vous
PS: mon oncle urgentiste vient de dire à ma maman que ce n'était vraiment rien de grave qu'il en voyait souvent et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Ouf. Et que l'hopital américain, c'était même mieux qu'en France, oups, c'est de la pub ça, non?
1er diagnostic: mon potassium est "low, low, low" (je suis à l'American Medical Center, merci à l'assurance pour le réglement). Perfusion, et en plus ils ont du mal avec mes petites veines... Aïe. Puis électrocardiogramme. Le lendemain, éco du coeur (voir dessin), le cardiologue me dit que j'ai un petit problème avec une des valves (un truc genre souffle au coeur je crois). Je reste encore une nuit avec un moniteur à mon bras.
C'est le matin. Je veux me laver, mais ne peux pas, à cause du moniteur qui mesure ma tension toute les demies heures. Inutile de dire que j'ai fort bien dormi, entre la bandoulière pour tenir le boîtier, que je ne savais pas, lui non plus, où caser, le câble, et la manchette qui enserre le bras, le confort ultime.
Et donc, toutes les demies heures, bruit de vibreur de portable, faux espoir à chaque fois, sensation d'opression et relâchement "plus chiant, tu meurs" par petits accoups accompagnés de courts claquements sonores. Enfin, j'ai le droit de l'enlever, l'odeur de mon bras est immonde, ça empeste le pied pourri, mais ça n'a rien à voir si je peux maintenant dire que je me sens bien.
Et dire que tout ça à commencé en montant à 80 mètres au dessus du sol, en haut de la cathédrale Smolny, fort jolie par ailleurs.
Ce bâtiment est bordé par l'institut Smolny dans lequel Catherine II faisait élever de braves jeunes filles pour qu'elles deviennent de parfaites bonnes à tous faire... Oups, pardon, femmes du monde, épouses et mères.
Petit déjeuner... Encore de la kacha, pas trop mauvaise quand même. Aaah... Je pue.
Bonne journée à vous
PS: mon oncle urgentiste vient de dire à ma maman que ce n'était vraiment rien de grave qu'il en voyait souvent et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Ouf. Et que l'hopital américain, c'était même mieux qu'en France, oups, c'est de la pub ça, non?